Chiffre hebdo #7
Taux d’engagement, reach, followers, revenus… Le petit monde du social media évolue à toute vitesse et peut être difficile à « follow » ! Alchimia vous propose donc un focus hebdomadaire sur un chiffre et un seul : celui à retenir… Au moins jusqu’à la semaine suivante !
Le 21ème siècle signe l’ère de la collaboration des réseaux sociaux et des marques ! Et pour cause, 73% d’entre elles s’en servent désormais pour créer des liens d’affinité avec leurs cibles. Cependant, on constate à hauteur de 67% que les jeunes entre 18 et 30 ans trouvent les marques trop intrusives sur les réseaux sociaux. Un tel engouement, pourrait bien être le revers de la médaille de certains annonceurs… Let’s see !
 Une génération digitale native…
En 2012, Michel Serres nous parlait déjà d’une génération mutante ; Petite Poucette, celle qu’on appelle aujourd’hui les enfants du numérique, aka les digitales natives ou encore, plus communément, les millennials. Née avec comme cinquième membre un téléphone, cette génération est imprégnée de la tête au pied de la culture numérique. Une étude démontre que les moins de 35 ans passent en moyenne (ou plutôt à minima) des dizaines d’heures à surfer sur la toile du web et toutes ses applications.
Petit tour d’horizon sur les plus utilisées d’entre elles :
Soit 5 ans et 4 mois de notre vie consacré à ses applications… !
… habituée à tout avoir gratuitement…
Utilisé au quotidien pour leur divertissement personnel, le web est devenu l’outil numéro un des milennials qui ne communiquent plus qu’à coup d’inbox, de snap, de stories, de partage de vidéo etc. Perçu comme un véritable lieu de vie où tout est accessible gratuitement et en quelques clics, comment cette jeune génération vie-t-elle l’intrusion excessive des marques dans leur intimité ? Oui, à juste titre nous pouvons parler d’une véritable intrusion puisque envieuses de faire bien et rapidement, les marques ont tendances à privilégier la quantité à la qualité. Alors même que le besoin et les envies de ces jeunes ne se résument qu’en cinq mots (pour être précis) : personnalisation et contenu de qualité ! Ainsi, 54% des millennials français confirment n’avoir aucun lien d’affinité avec les marques sur les réseaux sociaux, qui les étouffent d’informations et de propositions camouflées en tous genres : cookies, PubNative, push d’articles etc. L’essence même des réseaux sociaux tend à disparaître à cause de la surinformation, de la sur présence et du manque de culture de ses outils par les marques, têtues, qui dénaturent l’usage des réseaux sociaux pour les convertir en véritables outils ROI. Conséquences : le taux d’engagement diminue, les utilisateurs se lassent et n’hésitent pas à partager leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Bad Buzz, bad buzz, what you gonna do ?
… avoir envie de devenir une entreprise à laquelle les millennials veulent être associés ?
68% des digitales natives, considèrent que leur vie sur les réseaux sociaux correspond à leur réalité. Or, cette réalité tend plutôt à devenir celle des marques… L’hyper personnalisation et l’hyper accessibilité ont changé les us et coutumes des utilisateurs des réseaux sociaux qui se voient solliciter jours et nuits par les marques en tout genre ; le plus souvent ciblés par des annonceurs qui ne les intéressent même pas. Il est grand temps que les entreprises comprennent que cette génération a une manière de consommer très différente de ses prédécesseurs et qu’il ne faut en aucun cas continuer à pousser un marketing traditionnel, qui court tout droit à leur perte ! Les marques doivent répondre à une nouvelle problématique : celle de se challenger au quotidien pour interpeller les valeurs profondes de cette génération exigeante. Le nouveau mot d’ordre : privilégier la qualité et l’expérience pour répondre aux attentes très élevées de 47% de ces experts du web qui désirent co-créer les produits avec les marques pour s’y reconnaître plus facilement et ainsi se sentir écoutés, impliqués et informés.
Vous l’aurez compris, le défi des marques du 21ème siècle est désormais de s’adapter à ses consommateurs et non plus l’inverse.