Taux d’engagement, reach, followers, revenus… Le petit monde du social media évolue à toute vitesse et peut être difficile à « follow » ! Alchimia vous propose donc un focus hebdomadaire sur un chiffre et un seul : celui à retenir… Au moins jusqu’à la semaine suivante !
41% des 25-34 ans lisent la presse chaque jour !
Médiametrie a dévoilé il y a quelques jours les résultats de son étude Media In Life* qui zoome pour la première fois sur les Millennials. Une génération née en plein essor de l’ère numérique qui regroupe 3 populations bien distinctes : les 13-17 ans, les 18-24 ans et les 25-34 ans. Et si cette génération se veut accro à leur téléphone, l’étude démontre que GenZ & Millennials ne riment pas uniquement avec digital…

Au sein des 16.5 millions des 13-34 ans en France on distingue déjà des différences dans la façon d’utiliser le téléphone mobile chaque jour. Chez les 13-17 ans, 72% utilisent leur téléphone chaque jour, essentiellement pour jouer en ligne, téléphoner via internet ou regarder des vidéos. Chez les 18-24 ans, ce sont 81% qui l’utilisent essentiellement pour envoyer et recevoir des sms ou naviguer sur internet. Et chez les 25-34 ans, 71% l’utilisent uniquement pour téléphoner.
Et si 59% chez les 13-17 ans, et 56% chez les 18-24 ans de leurs « contacts media » sont consacrés aux loisirs numériques, chez les 25-34 ans c’est 48% de leurs « contacts médias » qui sont consacrés aux médias traditionnels (presse, tv, radio). Médiamétrie révèle donc qu’ils sont nombreux à être fidèles aux médias traditionnels : plus des 2/3 des 18-24 ans regardent la TV ou écoutent la radio chaque jour, quel que soit le support. Les 13-17 ans sont les plus radiovores avec plus des 3/4 qui écoutent la radio chaque jour, quel que soit le support. Avec 41%, les 25-34 ans sont les plus nombreux des Millenials à lire la presse chaque jour.
Cette génération, qui est devenue depuis quelques années le nouveau graal des médias et des annonceurs, continue de surprendre en mettant fin aux préjugés ! Ces Digital Natives ne sont donc pas qu’accros à leur téléphone mobile mais ils démontrent qu’ils sont une génération qui jongle avec aisance entre virtuel et réalité.
© Mediametrie