Voici la plume du lundi#6, revenant sur les infos importantes à retenir au cours de la semaine écoulée sur le web social. Comme toujours, n’hésitez pas à me faire des retours si vous avez des remarques, des questions, des suggestions, etc.
L’info business de la semaine
Les parties instrumentales raccourcies pour mieux vendre.
Tel est le mot d’ordre du streaming ! Hubert Léveillé Gauvin, doctorant en théorie musicale à l’Université d’Etat de l’Ohio, explique que l’arrivée des plateformes de streaming telles que Deezer ou encore Spotify influençaient la composition musicale. Mais pourquoi ? Le streaming crée une véritable compétitivité entre les artistes puisqu’il permet d’écouter instantanément des millions de morceaux. C’est ainsi qu’on constate une accélération du rythme depuis les années 80, soit une chute moyenne de l’ouverture instrumentale de 78% et surtout une uniformisation de l’offre musicale en fonction des « modes » et non plus en fonction du style de l’artiste. De quoi faire paniquer tous les mélomanes ! Mieux vendre, mais à quel prix ?
Le chiffre de la semaine
12 700 000 d’euros !
C’est le montant que Youtube perdrait en France en un an… ! Et ce, la faute aux adblockers. Une étude prouve que 30% des internautes français auraient un adblockers, contre 86% au niveau mondial. Cette forte croissance d’utilisation de l’adblockers valide le « ras-le-bol » des internautes d’être envahis par des publicités qui, malgré les algorithmes, sont encore loin de correspondre à leurs besoins. Or, comme beaucoup de personnes le savent, ces publicités permettent de générer un revenu à des sites qui proposent des services gratuits, tel que Youtube (par exemple). Se pose alors la question de la place du display sur la toile ? Les éditeurs devraient peut-être se concentrer sur le « reader centric » et abandonner l’option du flux de publicités polluantes. Si Youtube compte aujourd’hui près d’1 milliard de pertes, c’est loin d’être le seul site à subir une telle hécatombe !
L’inno de la semaine
Google met en avant le fact-checking !
Après avoir fait débat sur les réseaux sociaux et monopolisé des dizaines de médias, c’est le géant Google qui met la main à la pâte concernant le fact-checking. Désormais, dès qu’un internaute cherche une information qui a pu être vérifiée par les 115 partenaires de Google, une mention apparaîtra en dessous de l’article pour informer si oui ou non il s’agit d’un « fact-check ». De quoi rassurer les lecteurs, mais c’est surtout une très bonne initiative qui permet de renforcer l’information. La vraie question que l’on se pose c’est : est-ce suffisant pour faire face aux trolls qui inondent de plus en plus le web ?
© Les Echos
La com de la semaine
Monoprix sait parler aux gourmands!
Notre coup de cœur de la semaine revient directement à Monoprix qui, dans une déferlante de nouveautés en termes d’expérience client, joue aussi la carte de la séduction avec une communication qui allie originalité du packaging et humour. Printemps, fête des mères, Saint-Valentin… à chaque période sa communication et ce géant de la grande distribution à (toujours) les bons mots pour faire passer le message.  No more comment, on vous invite à découvrir leurs packagings par > ici < !
© CreaPills